Projet ULCOS
Le Groupe BLE Lorraine consulté au sujet d'ULCOS
Dans le cadre de la préparation du Projet ULCOS (Ultra Low Carbon Dioxyde Steelmaking) qui prévoit le captage, le transport et le stockage de CO2 du site de Hayange-Florange, ArcelorMittal a missionné un cabinet d'expertise et de conseil, afin de réaliser une étude de contexte et de recueillir l'opinion, les perceptions et les attentes des différents acteurs politiques et économiques concernés par le projet. C'est dans ce cadre que le Groupe BLE Lorraine, par l'intermédiaire de son Président, a été sollicité pour réaliser un entretien. Les questions ont essentiellement porté sur la définition des enjeux (économiques, industrielles, sociaux et environnementaux) et des risques liés à la mise en place de ce projet.
Hauts-fourneaux à Hayange (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)
Voir la lettre d'ArcelorMittal : Lettre Arcelor Mittal.
Voir le rapport et les conclusions de l'enquête : Conclusion Enquête ULCOS.
Lire nos articles sur le Projet ULCOS :
Poursuite Projet ULCOS Hayange
Pour plus d’informations sur le Projet ULCOS, merci de consulter ces liens :
http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/siderurgie-gandrange-florange-3/
Commentaires (8)

- 1. | 26/12/2012

- 2. | 28/11/2012

- 3. | 05/09/2012
L’idée est de capter le gaz à la sortie des usines pour l’acheminer dans le sous-sol du Nord lorrain via des tuyaux de plusieurs dizaines de kilomètres. Le territoire concerné s’étend sur 3 450 km² du Pays-Haut (Longwy, Lexy, Herserange) à l’Argonne. Il se répartit à 70 % en Meuse, 24 % en Meurthe-et-Moselle et 6 % en Moselle et englobe de nombreuses zones naturelles sensibles.
A l’heure actuelle, le Projet ULCOS est considéré comme le seul et dernier espoir de pérenniser la filière fonte en Lorraine.
Reste maintenant à convaincre les populations d’accepter qu’un gaz mortel soit stocké sous leurs pieds par une technique encore expérimentale pour une durée minimale de 2 000 ans pour éviter qu’il ne réchauffe l’atmosphère. Le CO2 pourrait par contre se dissoudre dans les nappes phréatiques prioritaires pour l’alimentation des foyers et les rendre ainsi acides et impropres à la consommation.
ArcelorMittal va peut-être gravement polluer cette zone. D’autres entreprises risquent aussi de s’engouffrer dans la brèche. La Meuse, avec en plus les déchets nucléaires (voir : http://blefondation.e-monsite.com/pages/cercle-de-reflexion/dechets-nucleaires.html) à Bure, sera une véritable poubelle.

- 4. | 31/08/2012
Si le projet suit son cours, les premiers tests d’injection pourraient être tentés en 2013 et la canalisation entre les installations sidérurgiques et les forages pourrait être construite en 2015.

- 5. | 11/04/2012
Après le projet de centre d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans le Sud du département (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/dechets-nucleaires/), la Meuse voit d’un mauvais œil la perspective d’accueillir d’autres déchets dans son sous-sol.